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Conclusion
A un niveau purement économique, la formule "ZE access" revient plus cher qu'une citadine essence, et doit se voir comme le ticket d'entrée le plus abordable dans le véhicule électrique.
On imagine qu'il intéressera malgré tout des petits rouleurs dont la rentabilité économique n'est pas le critère principal. L'écart de budget ne sera jamais que de 225€/an dans ce cas... Le silence, la conduite auto et la fin de la corvée essence sont à ce prix...
Pour les plus gros rouleurs, l'écart est en revanche très serré, et tourne à l'avantage du véhicule électrique dès 15000 km annuel. Cela dessine en creux le profil type du particulier possesseur de véhicule électrique pouvant trouver un intérêt économique :
- habite en maison individuelle (point de charge + abonnement HP/HC voire Tempo très interessant). La charge en heures creuses est bien entendu intéressante et correspond à un usage quotidien réel.
- parcourt un trajet quotidien travail-domicile de l'ordre de 50km (donc >10000 km/an) + 5000 km de petits trajets personnels, fréquents en zone d'habitation peu denses.
En conclusion l'adoption d'un véhicule électrique ne peut pas se faire sur un seul critère économique, de manière générale : les écarts ne sont pas significatifs.
Il n'est pas toujours évident de calculer le prix de revient kilométrique d'un véhicule électrique par rapport à son équivalent thermique, à partir des grilles de locations de batteries fournies par les constructeurs (Renault / Nissan). Expert-ve.fr vous propose une méthode simple qui ramène ce coût d'utilisation Energie + Révision (hors pneumatiques et freinage) + location de batterie dans différents cas de figure.
L'hypothèse de départ étant que le prox du véhicule bonus déduit est identique à la version essence ou diesel. Sur ce point : à vous juger !
ZOE = Clio 90cv boite auto / Yaris hybride.
Nissan Leaf = Megane 110 cv boite auto.
Voiture Electrique : leprix de revient kilométrique