La Toyota hybride a été vendue à plus d'un million d'exemplaires sans soucis remarqués au niveau de la sécurité.
On peut pourtant se poser la question, sachant que la batterie des voitures électriques embarqueront plus de 20 kW.h d'énergie dans leurs batteries.
Or en cas de choc, cette énergie (correspondant à 3 litres d'essence) se libèrerait instantanément en provoquant une explosion importante. Pour ce faire, il faudrait mettre en court-circuit tous les éléments de la batterie. Néanmoins, cela semble difficile dans la mesure où la batterie est séparée en un certain nombre de compartiment relativement cloisonnés : 48 dans le cas de la batterie Renault-Nissan.
Néanmoins, même si les constructeurs se voulaient rassurants jusqu'à
maintenant, il n'y avait pas d'informations précises sur les crash-tests.
résultats de crash test qui concernent la C30 électrique...
et ils semblent rassurants :
Lancée à 64 km/h, la voiture voit son habitacle et son chassis déformé, mais
l'intégrité de la batterie (en vert) et des câbles est assurée. Tout comme pour
Renault, cette sécurité est assurée au prix d'un renforcement très important de la structure (+200kg). Cette
structure permet notamment de passer avec succès le test du cou de charpentier (12cm) sensé simuler une perforation de l'enveloppe de la batterie.
Crash test VOLVO electric C30 (source Volvo.com 2011)
Par ailleurs Volvo assure que les capteurs de chocs mettent la batterie hors tension en 50 millisecondes, en même temps que les airbags.
En conclusion, il apparaît que les contructeurs ont un souci important de sécurité pour la technologie d'avenir que représente le véhicule électrique. Les véhicules électriques de grande série devraient présenter un niveau sécurité équivalent aux véhicules thermiques actuels. En revanche, la question se pose pour les véhicules légers électriques de petite série, moins validés au niveau de la sécurité en cas de choc : batterie de vélo électrique non protégée par exemple. De tels accidents enverraient un message négatif au grand public.